Prévention des risques psychosociaux et santé au travail
Malgré les apports conceptuels en résonnance avec les pratiques, malgré les échanges interdisciplinaires, les regards croisés et la possibilité de penser le travail avec de nouveaux outils, objets de transformation de l’identité professionnelle, la déconvenue subsiste. « A quoi bon, tout va mal ».
Le fonctionnement même des institutions, les politiques, les personnes encadrantes ou dirigeantes ne sont plus en mesure de soutenir l’élaboration proposée en formation et de garantir en quelques sorte son application.
Parfois même, c’est la formation elle-même qui est entravée par des mouvements conflictuels, dépressifs ou agressifs mettant à mal autant les stagiaires que les formateurs. Comme si, par répercutions, la contenance n’était plus possible… Et on le sait bien, sans contenance, comment réfléchir à sa place, sa fonction et donc le soin à ceux qui sont accompagnés dans les structures psycho-médico-sociales… ? Comment nourrir son désir de travailler ?
Que faire de cette souffrance en filigrane plus ou moins latente dans toutes les formations ? Comment l’évoquer, et pas seulement pour apaiser les rancœurs ? Que proposer pour qu’à chaque niveau du soin (et le premier niveau étant bien entendu le contexte de vie de l’institution elle-même, son organisation, la place et les fonctions de chacun, son fonctionnement et son histoire , les valeurs qui la définissent), on puisse travailler afin que le sens donné au soin ne soit pas perdu de vue ?
Une des pistes est de proposer des espaces et des temps de réflexion des institutions dont les objectifs seront de mettre en avant les écueils et les contradictions desquels une institution est prisonnière.
La formation « prévention des risques psychosociaux et santé au travail » proposée par Françoise Abadir et Marie-Laure Manuel, ci-dessous, s’adresse aux institutions qui souhaitent engager un nouveau chemin de réflexion.
Pour toute information contacter le Copes.